Le huitième de soupir

Le huitième de soupir

En théorie de la musique (solfège), le huitième de soupir est une figure de silence pendant laquelle aucun son ne doit être joué. Découvrez un exemple extrait d'une œuvre célèbre du grand répertoire.

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Définition et représentation

En théorie de la musique, le huitième de soupir est une figure de silence pendant laquelle aucun son ne doit être joué.

Le huitième de soupir est symbolisé comme ceci :

huitième de soupir

Durée du huitième de soupir

Le huitième de soupir vaut 2 seizièmes de soupir.

durée du huitième de soupir

Équivalence du huitième de soupir en figure de note

Le huitième de soupir à la même durée que la figure de note nommée la triple-croche que voici :

triple-croche

Combien de temps vaut un huitième de soupir ?

La durée du huitième de soupir dépend du chiffrage de mesure, mais dans tous les cas, le huitième de soupir vaut 2 seizièmes de soupir.

Sans le chiffrage de mesure et le tempo, il est impossible de déterminer la durée du huitième de soupir.

Exemples de huitièmes de soupir dans les œuvres célèbres

Beethoven Piano Sonata No. 8 en DO mineur

Le mouvement Grave – Allegro di molto e con brio de la sonate N°8 en DO mineur opus 13, dite "Pathétique", de L. Beethoven, comporte des huitièmes de soupir :

Extrait libre de droit, enregistré par le pianiste Gabriel Antonio Hernandez Romero (licence CC BY-NC 4.0, source).

Vous remarquerez dans cet extrait en DO mineur, l'utilisation de quintuples-croches, de quadruples-croches et de triples-croches, ainsi que de sextolets et de nonolets.

Exemples de seizième de soupir dans le grand répertoire

Pyotr Tchaikovsky, concerto pour violon opus 35

Dans le premier mouvement du concerto pour violon opus 35 de Pyotr Tchaikovsky, et après une courte introduction de l'orchestre de 22 mesures, le violon solo joue une petite phrase cadentielle se terminant par un point d'orgue, puis l'orchestre le rejoint pour l'accompagner dans un Moderato assai. Vous remarquerez l'utilisation d'un double dièse, de triples-croches, de huitièmes de soupirs, de triolets de triples-croches et de nombreuses appogiatures.

Extrait libre de droits, enregistré le 4 avril au Théâtre des Champs-Elysées à Paris par le violoniste Christian Ferras, avec l'Orchestre national de France sous la direction de Eugen Jochum (Licence Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs 4.0 - Non-PD US, source).


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